Emmanuel Farhi

En 1997, il est classé premier au concours d'entrée à l'École polytechnique, il opte finalement pour l'École normale supérieure, où il a été classé neuvième au concours C/S, « Mathématiques, physique, informatique ». Il se spécialise en mathématiques et obtient la deuxième place à l'agrégation. En 2002, il valide deux DEA, un de mathématiques générales et appliquées et un de probabilités et intègre la même année le Corps des Mines.
C'est dans le désir d'honorer la mémoire de son défunt père, André Farhi, qu'il s'oriente vers l'économétrie. À vingt-sept ans, en 2005, il obtient un DEA « Gouvernement et affaires » et achève l'année suivante au Massachusetts Institute of Technology (MIT) sa formation universitaire par un doctorat d'économie.

Après son doctorat, il rejoint l’Université d’Harvard en tant qu’assistant professor au département d’économie, où il est nommé professeur en 2010. Spécialisé en macroéconomie, en finance et en économie publique, il publie dans les plus prestigieuses revues internationales comme l'American Economic Review, the Journal of Political Economy, etc. En pleine crise financière de 2008, ses travaux contribuèrent de manière décisive aux réformes de la réglementation macro-prudentielle.

Ses travaux lui ont valu plusieurs distinctions, il a reçu le prix Edmond Malinvaud de l’association française de science économique en 2011 pour l'article "Progressive Estate Taxation", (avec Ivan Werning) publié dans, Quarterly Journal of Economics.

En 2013, le Prix du meilleur jeune économiste de France lui est décerné par Le Monde et le Cercle des économistes ainsi que le Prix junior en économie monétaire et finance de la Banque de France et de la Toulouse School of Economics

En septembre 2014, le FMI le cite parmi les 25 économistes de moins de 45 ans les plus prometteurs.

Emmanuel Farhi décède subitement le 23 juillet 2020, à l'âge de 41 ans.