Dès le plus jeune âge, Marie Darrieusecq se rêve écrivain, elle puise abondamment dans la grande bibliothèque familiale et débute la rédaction de son premier roman à l’âge de 6 ans.
Elle intègre l’ENS en 1990 et poursuit ses études de littérature à Paris III et Paris VII. Lauréate de l’agrégation de Lettres en 1992, elle occupe un poste de chargé de cours à l’Université de Lille de 1994 à 1997 tout en travaillant sur sa thèse. C’est pendant cette période qu’elle rédige « Truisme » qui paraît en 1996. Traduit dans 40 pays, il connaît un succès mondial.
Après la soutenance de son doctorat, en 1997, intitulé « Moments critiques dans l’autobiographie contemporaine. Ironie tragique et autofiction chez George Perec, Michel Leiris, Serge Doubrovsky et Hervé Guibert », elle décide ne pas poursuivre une carrière universitaire et préfère s’investir dans des projets littéraires. Elle entame à ce moment une psychanalyse pour devenir 10 ans plus tard, en 2006, elle-même psychanalyste.
A ce jour, elle mène de front ces deux activités. Auteur d’une quinzaine de romans, elle a remporté le prix Médicis en 2013. Elle écrit pour le théâtre, elle a traduit plusieurs ouvrages et s’est investie dans des œuvres littéraires collectives.