Marcel Roncayolo (1926-2018)
Promotion 1946 - Lettres
Urbaniste et géographe, Marcel Roncayolo ancien élève de l’ENS, fut directeur adjoint de l’École normale supérieure de Paris, directeur des hautes études en sciences sociales et professeur émérite à l’Université Paris X-Nanterre. Il est décédé le 13 octobre 2018 à Paris.
Marcel Roncayolo né en 1926 à Marseille, intègre l’École normale supérieure en 1946. Il est agrégé de géographie et devient docteur ès lettres spécialisé dans les études urbaines. Il s’applique à analyser les relations entre les formes urbaines et la société. Il cherche aussi à introduire les principales théories anglo-saxonnes et européennes dans la ville de Marseille dont il est spécialiste et qu’il appelle son « laboratoire », faisant la synthèse des grandes écoles d’urbanisme et de géographie urbaine du XXème siècle.
Il enseigne tout d’abord au lycée Saint-Charles à Marseille en 1950 et exerce la fonction d’assistant de géographie économique à la faculté des lettres de Paris puis la fonction de Maître assistant à l'ENS. Il sera nommé Directeur d’études à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) en 1965.
Marcel Roncayolo fut Directeur adjoint de l’École normale supérieure de 1981 à 1987, membre du Conseil National des Universités en 1988 puis Directeur de l’Institut d’Urbanisme de Paris de 1991 à 1995. Il a mis en pratique une forme de géographie historique. Défenseur et praticien de l'interdisciplinarité, il travailla en collaboration avec des historiens spécialiste de la ville.
Ses travaux ont été notamment récompensés par les distinctions suivantes :
La Légion d’honneur
Commandeur de l’Ordre National du Mérite
Officier des Palmes académiques
Œuvres principales :
- La ville et ses territoires, Paris, Gallimard Folio (1990)
- Villes et civilisation urbaine : XVIIIe-XXe siècle (1992)
- Marseille, les territoires du temps, Paris, Éd. locales de France (1999)
- Territoires en partage : Nanterre, Seine-Arche Marseille, Parenthèses (2006)
- Le géographe dans sa ville, avec Sophie Bertrand de Balanda, Marseille, Parenthèses (2016)