©Fondation l’Oréal / Jean-Charles Caslot - Marion Rouault à gauche, Mélissa Rossi à droite
Marion Rouault, post-doctorante au département d’études cognitives
Après 2 années en classes préparatoires, Marion Rouault entre à l’ENS de Lyon au Département de biologie. Durant un stage de Master à Londres elle découvre les neurosciences cognitives et comportementales et leur connexion directe avec les maladies neurologiques et psychiatriques. D’autres stages viennent confirmer l’intérêt de Marion pour le domaine qui la motive à poursuivre en thèse. Elle choisit de travailler plus spécialement sur les processus de prise de décision du cerveau humain, et effectue ensuite un post-doctorat à l’University College London dans un centre spécialisé en neuroimagerie.
« J’étudie comment on évalue nos propres décisions, et comment ces jugements de confiance en nos décisions et nos capacités se forment, et sont altérés dans les maladies mentales. »
Elle poursuit depuis plusieurs mois ce programme de recherche au département d’études cognitives de l’ENS. « Mes recherches, à l’intersection entre neurosciences cognitives, modélisation mathématique et psychiatrie ont pour objectif de comprendre un aspect essentiel de la cognition humaine : l’auto-évaluation, qui est fondamentale dans la construction de la confiance en soi, et souvent altérée dans les troubles mentaux. »
Avec sa bourse L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science, Marion espère affiner ses recherches en utilisant une approche « big-data », pour permettre à terme un diagnostic plus fin des personnes avec une maladie mentale.
Mélissa Rossi, doctorante au département d’informatique
Au cours de son parcours à Télécom Paristech, école d’ingénieur spécialisée en innovation numérique, Mélissa Rossi développe un fort intérêt pour l’algorithmique et la cryptologie. Après un master en recherche en informatique en 2015, Mélissa Rossi débute une thèse industrielle entre Thales (entreprise de communications sécurisées) et le laboratoire d’informatique de l’ENS. Son sujet de recherche ? La pérennisation de la sécurité informatique et la protection de la vie privée à long terme.
« J’étudie les moyens mathématiques permettant de se prémunir contre l’émergence de nouvelles cyberattaques. S’il est possible de sécuriser des données personnelles aujourd’hui, celles-ci ne seront pas forcément protégées contre la puissance de calcul des prochaines décennies. »
Avec sa bourse L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science, Mélissa compte investir dans du matériel de pointe afin d’analyser la sécurité de différents algorithmes. Elle souhaite aussi intensifier ses interactions avec la communauté internationale et augmenter la transmission de ses travaux.