Lors de la conférence mondiale sur le climat (COP21) qui s'est tenue en 2015, les États se sont engagés à limiter le réchauffement climatique global bien en dessous de 2 °C par rapport au niveau préindustriel et à poursuivre leurs efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C. La communauté scientifique internationale, par le biais du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, a été mandatée pour évaluer la faisabilité de cet objectif de limitation du réchauffement global en dessous de 1,5 °C et en estimer les impacts associés. Ces travaux ont fait l'objet d'un rapport spécial, dont le résumé à l'intention des décideurs a été rendu public lundi 8 octobre 2018 en Corée du Sud.
À cette occasion, l'association étudiante Écocampus ENS a organisé une conférence intitulée Éclairages sur le nouveau rapport spécial. Laurent Bopp, directeur du département de géosciences de l'ENS et co-auteur du cinquième rapport du GIEC et du futur sixième (publication en avril 2022), nous en dit plus sur l'histoire de cette institution et sur le rapport spécial « 1,5°C ».