À la découverte de la Fondation de l’ENS
Parution du premier rapport d'activité
En mobilisant divers mécènes - entreprises, institutions mais aussi particuliers, qui ont été plus de 200 en 2018 à participer à la collecte de fonds – la Fondation de l’ENS, a contribué au fil des ans à faire émerger de nombreux projets.
L’an dernier ce sont 916 864€ de dons d’entreprises fléchés vers des chaires ou des projets de recherches et 228 668€ de dons provenant de particuliers qui ont été recueillis.
Les dons s’organisent autour de 3 axes de collecte :
- Recherche et innovation (science des données et intelligence artificielle, mondialisation, biologie quantitative et planète) : chaires de recherches, équipements scientifiques de pointe…
- Patrimoine : restauration de bâtiments dont les bibliothèques et leurs archives…
- Bourses pour les étudiants et chercheurs : bourses sur critères sociaux pour les étudiants normaliens, bourses de séjour à l’étranger...
Les chaires et projets soutenus par les entreprises : entre géopolitique et intelligence artificielle
Depuis plusieurs années, la Fondation de l’ENS contribue à la mise en relation des mondes de la recherche et des entreprises, notamment au travers de chaires, où les recherches sont effectuées dans les divers départements de l’École normale. Cette activité est très importante. Elle est vouée à croître dans les années à venir.
Parmi les chaires actuelles :
- Chaire Louis Vuitton/ENS en intelligence artificielle : inaugurée en 2018, cette chaire porte sur le traitement intelligent de données par les méthodes d’apprentissage statistique et de vision artificielle.
- Chaires MHI/ENS en mathématiques et en physique : Grâce au mécénat de Mitsubishi Heavy Industries, deux chaires ont été créées en 2016 : une en mathématiques dans le domaine de l’analyse, la probabilité ou les systèmes dynamiques, l’autre dans celui de la physique des hautes énergies et de la cosmologie.
- Chaire Almerys en sciences des données et sécurité informatique : Le but de cette chaire de mécénat scientifique pluridisciplinaire (conclue en 2016) est de promouvoir des travaux de recherches, afin de créer une communauté scientifique dans ce domaine à l’ENS.
D’autres chaires et projets sont soutenus par des entreprises comme Axa (chaire Géopolitique du risque), Fondation du Risque, Morpho, CFM, Airbus, Société Générale, ou encore par exemple Google, qui contribue au projet de machine learning du Département d’informatique de l’ENS.
Les bourses sur critères sociaux au cœur des projets soutenus par les particuliers
Nombre de particuliers et d’anciens de l’École sont aussi mobilisés pour soutenir l’évolution de l'École via sa fondation. Les normaliens, enseignants, professeurs, les amis et familles (des grands-parents aux arrières petits-enfants), les particuliers qui suivent les colloques sont, eux aussi, attachés à l’École et apportent leur contribution.
La campagne de dons 2018 auprès des alumni a permis de récolter des fonds afin d'apporter un complément de financement aux étudiants normaliens boursiers sur critères sociaux. Cette aide pourrait représenter jusqu'à trois mois de financement supplémentaire soit une augmentation de plus d'un tiers du montant annuel de la bourse.
« De l’enseignement personnalisé adapté à chacun, à l’invention d’inimaginables nouveautés, nos missions sont en plein mutation et nous devons les accompagner » - Lionel Zinsou, président de la Fondation de l’ENS.
Les projets pour accompagner l’École normale supérieure dans ses missions de formations transdisciplinaires par la recherche sont multiples. Ils sont à découvrir intégralement dans le premier rapport d’activité de la Fondation de l’ENS, téléchargeable ici.
« Nous remercions dans ce rapport tous ceux qui ont déjà rejoint cette dynamique. Toutes les formes de don sont possibles : du chèque au don en ligne au legs et pour soutenir un projet de votre choix.
C’est ENSemble que nous atteindrons nos objectifs : répondre aux défis scientifiques et aux enjeux sociétaux du 21e siècle, que vous découvrirez aux dos de ce premier rapport. » - Véronique Sentilhes-Browne, directrice du développement de la Fondation ENS.