Ligia Ferreira
Université Fédérale de São Paulo (Brésil)
De mars à mai 2017, le labex TransferS et Olga Anokhina (ITEM) accueillent le Pr. Ligia Ferreira du Département de Lettres, chaire d’études françaises de l’Université Fédérale de São Paulo (Brésil)
A cette occasion elle donnera 4 conférences autour des Lettres et multilinguisme dans les archives brésiliennes.
Ligia Fonseca Ferreira, docteur ès Lettres (Université Paris 3 la Sorbonne), est professeur au Département de Lettres, chaire d’études françaises, à l’Université Fédérale de São Paulo – UNIFESP. Elle y enseigne la langue et culture françaises, ainsi que les relations Brésil-France au niveau licence et mastère. Sa thèse de doctorat, sous la direction de Georges Boisvert, a porté sur la biographie intellectuelle Luiz Gama, premier écrivain afro-brésilien, ancien esclave et pionnier de l’abolitionisme au Brésil. Ses recherches sur cet auteur sont à l’origine de nombreux articles et de deux ouvrages : Primeiras Trovas Burlescas e outros poemas de Luiz Gama (2000) et Com a palavra Luiz Gama. Poemas, artigos, cartas, máximas (2011).
Ligia Ferreira s’intéresse également aux textes autobiographiques ou autofictionnels des écrivains multilingues qui écrivent en français. Ses recherches dans ce domaine portent sur le passage d’une langue à l’autre, sur la construction d’une identité linguistique et littéraire et sur la dimension interculturelle présente dans cette production interlinguistique qui instaure un nouveau champ dans le paysage littéraire et éditorial français surtout dans la période 1990-2010. Ligia Fonseca Ferreira est membre de l’équipe dirigée par le professeur Marcos Moraes qui a comme l’axe de recherche le fond épistolaire de l’Institut d’études brésiliennes de l’Université de São Paulo (IEB-USP) et membre du Groupe de recherches Dialogues interculturels de l’IEA-USP (Institut d’études avancées de l’Université de São Paulo). Actuellement, Ligia Ferreira développe ses recherches sur la correspondance (passive) en français de l’écrivain moderniste brésilien Mário de Andrade.