Département de Biologie

Les travaux d’une équipe pilotée par Clément Léna et Daniela Popa, directeurs de recherche Inserm à l’Institut de Biologie de l’ENS, parus dans Nature Communications révèlent l’importance du cervelet dans les émotions.
Cette région du cerveau, surtout connue pour son rôle dans le contrôle moteur, agit aussi sur une aire du cortex préfrontal impliquée dans les émotions, et par ce biais régule l’extinction des souvenirs aversifs.
« Il est dans la nature même de l’atmosphère de ne pas être indéfiniment prévisible »
Lorsque l’on mesure une propriété d’un système, qu’il s’agisse par exemple d’un courant électrique, de la position d’une particule en suspension dans un liquide, du nombre de molécules dans une région donnée, ou d’une signature physique de l’une de ces molécules, la valeur mesurée fluctue au cours du temps.
Ces variations sont généralement considérées comme un bruit, une source d’incertitude qu’il faut chercher à réduire pour obtenir le signal d’intérêt.
Au détour d’une expérience, à la faveur de développements méthodologiques permettant de regarder un même objet d’étude sous un autre angle, l’équipe de recherche dirigée par Alice Lebreton à l’Institut de Biologie de l’ENS a récemment mis à jour une niche cellulaire dans laquelle Listeria se multiplie, passée jusque-là inaperçue.
Dans une nouvelle étude, des chercheuses et chercheurs de l’Inserm, de l’ENS-PSL et du Collège de France, sous la supervision de Clément Léna et Daniela Popa, directeur et directrice de recherche Inserm, montrent que des stimulations depuis la surface du cerveau, au niveau du cervelet, suffisent à supprimer les mouvements involontaires ou dyskinésies liés à la maladie de Parkinson. Ces travaux qui ont été menés chez la souris font l’objet d’une publication dans la revue Nature Communication.
Médaille de bronze 2022 du CNRS, le chercheur Richard Dorrell a vu ses travaux sur les algues, ainsi récompensés. Sujet a priori anodin, il revêt pourtant une importance capitale, comme nous l’explique le biologiste.
Auriane Duchemin vient tout juste de soutenir sa thèse sur l’activité neuronale des poissons-zèbres. Un travail qui permet des avancées dans l’étude en temps réel de l’activité cérébrale. Elle nous raconte cette aventure.
Chaque année, la société américaine pour les neurosciences décerne cinq prix. Fin 2021, ce sont notamment les recherches computationnelles de Nicolas Brunel qui ont été récompensées.

 

Le 1er janvier 2022, Antoine Triller, ancien directeur du département de biologie de l’École et le fondateur de l’IBENS, l’Institut de biologie de l’École normale supérieure, est devenu Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences. L’occasion de l’interroger sur cette nouvelle étape, mais aussi sur les grands enjeux de recherche et la place des sciences en France.

 

 
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